Piscines : les critères à prendre en compte avant de choisir son système d’entretien
Lorsqu’on dit « piscine », on ne pense pas seulement à un simple bassin d’eau : on imagine immanquablement l’eau bleue et limpide et le soleil qui s’y réfléchit. Bien entendu, pas une algue à l’horizon ! Mais pour arriver à un tel résultat, il faut installer un système d’entretien et de traitement adapté à la piscine et aux usages que l’on en fait.
Manuel ou automatique ? Chlore ou brome ? Les systèmes d’entretien et de traitement, pour les piscines de collectivités comme de particuliers, ne manquent pas. Le commanditaire est souvent perdu face aux nombreuses possibilités. Difficile, lorsqu’on est prescripteur, de proposer une solution adaptée. Pour faire le bon choix, il faut prendre en compte un certain nombre de critères.
Définir les usages
Une piscine collective n’aura pas les mêmes besoins en termes d’entretien qu’une piscine individuelle : une fréquentation plus importante tout au long de l’année, une surface souvent plus grande… Dans le cas d’une piscine privée, il faut également s’intéresser à la composition de la famille : combien sont-ils, ont-ils des enfants ou la piscine sera-t-elle exclusivement destinée aux adultes ? D’une manière générale, mieux vaut privilégier un système simple d’utilisation pour que les propriétaires puissent le prendre en main rapidement. La période d’utilisation est un critère important : une piscine où l’on se baigne seulement à la belle saison et que l’on couvre en hiver nécessitera moins d’entretien qu’une autre où l’on veut pouvoir plonger tout au long de l’année.
Des prestations qui changent la donne
Elles sont synonymes de confort et font rêver de nombreux consommateurs, mais pas seulement : certaines prestations influent sur les besoins de la piscine en termes d’entretien. Une douche extérieure, par exemple, permet de limiter les impuretés (brins d’herbe, terre…) que les baigneurs sont susceptibles de ramener. Un abri piscine aura le même impact, plus ou moins conséquent selon le modèle choisi – fixe, amovible, souple, télescopique. Une piscine chauffée nécessitera un entretien différent ; elle ne pourra par exemple pas être traitée au chlore, dont l’efficacité s’estompe dans des eaux chaudes. Une température plus élevée favorise également le développement de micro-organismes et d’algues, un point important à rappeler !
S’adapter à l’environnement
En dernier lieu, il faut prendre en compte le paysage dans lequel la piscine est construite. La météo tout d’abord : selon si elle est installée dans le département des Bouches-du-Rhône, qui cumule 2 801 heures d’ensoleillement par an, ou dans le Finistère (1 492 heures/an) la période d’utilisation d’une piscine ne sera pas la même. Les alentours immédiats peuvent également jouer dans la décision. La présence d’arbres, d’insectes ou d’animaux est susceptible d’accélérer le dépôt d’impuretés dans l’eau. Il faudra donc mettre en place un système de filtration performant pour éviter de passer des heures l’épuisette à la main avant de pouvoir profiter d’une eau claire. Enfin, en fonction de l’aménagement du terrain et de la proximité de la maison, il faut prendre garde à la place que prennent les équipements et au bruit qu’ils peuvent générer.
Attention au budget…
Selon la période d’utilisation, le climat ou leur emploi du temps, certains propriétaires passent peu de temps dans leur piscine, même en plein été – tandis que d’autres peuvent profiter d’une eau chauffée tout au long de l’année. Tous ne seront pas prêts à mettre le même prix dans un système d’entretien ! Le budget est évidemment un critère primordial pour ne pas regretter son achat et pouvoir s’en occuper correctement. Le chlore, par exemple, a l’avantage d’être économique mais se dégrade vite au contact des U.V. Le brome y est en revanche peu sensible, mais plus cher – et requiert l’achat d’un brominateur. Quant à l’électrolyse du sel, si elle présente des avantages tant au niveau de l’utilisation que du coût, il faut doter la piscine d’un électrolyseur dont le prix dépasse parfois les 1000 €.
…et à la planète !
Si ces systèmes ont un coût à l’achat, ils ont également un coût énergétique sur le long terme plus ou moins important. Ces dernières années, de plus en plus de solutions optimisent le traitement de l’eau et le chauffage en utilisant des énergies propres. Les pompes à chaleur, le chauffage solaire thermique ou encore des bâches chauffantes sont autant de moyens pour profiter du confort d’une piscine ou d’une douche extérieure chauffée, tout en respectant l’environnement. Et sur le long terme, le verdict est sans appel : ces systèmes sont bien plus économiques.
En intégrant ces différents critères à l’équation, vous arriverez forcément à LA solution qui conviendra parfaitement à chaque piscine, pour un entretien optimal sur le long terme et un plaisir renouvelé à chaque plongeon.